Le Casting : Omar Sy (Samba Cissé), Charlotte Gainsbourg (Alice), Tahar Rahim (Wilson), Izia Higelin (Manue), Lyia Kebede (Gracieuse), Isaka Sawadogo (Jonas), Hélène Vincent (Marcelle), Christiane Millet (Madeleine),...

Le Petit Résumé : Samba Cissé est un sans-papiers sénégalais qui vit en France depuis 10 ans et essaye de se faire discret . Il occupe un emploi de plongeur dans le restaurant d'un grand hôtel parisien et rêve de devenir cuisinier. Après une énième demande de régularisation, il est conduit au centre de rétention de Roissy où il rencontre Alice, cadre supérieure, qui travaille dans une association d'aide aux immigrants. Fragile et à fleur de peau, elle a fait un "burn out " et tente de se reconstruire. Entre ces deux êtres que tout oppose, le courant semble très bien passer...

Mon humble avis : Comme il n'est jamais trop tard pour bien faire, je critique aujourd'hui Samba , comédie dramatique réalisée par Nakache et Toledano, déjà derrière la caméra d' Intouchables en 2011. Pas le même succès au box-office, ni le même engouement. Pourtant, le casting est attrayant, ainsi que l'affiche type "photomaton" très soignée. Et la rencontre entre comédie romantique et comédie sociale peut fonctionner à merveille. Samba se laisse suivre sans assoupissement, le sourire des protagonistes est contagieux et le personnage joué par Omar Sy est très attachant. A la fin du film, on se dit que ce monde n'est que gentillesse... Et c'est peut-être le défaut de Samba. La question de l'immigration est une réalité très actuelle en France. C'était le moment opportun pour les réalisateurs de faire preuve d'un peu de mordant et de mettre une petite gifle au spectateur. Il n'en est rien. Du coup, même l'histoire d'amour entre Samba et Alice manque un peu de piment. Elle reste touchante, grâce à la recette vieille comme le monde des "contraires qui s'attirent". L'ensemble est très sympathique, un bon divertissement lisse et agréable.

En Bref : 14/20. On passe un très bon moment, inutile de dire le contraire. Mais les côtés trop gentillets peuvent agacer.

Critique - Samba

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