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Screen and Paper
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8 janvier 2015

Critique - A Most Violent year de J.C Chandor

a most violent year

Le Casting : Jessica Chastain (Anna Morales), Oscar Isaac (Abel Morales), David Oyelowo (Lawrence), Albert Brooks (Andrew Walsh), Catalina Sandino Moreno (Luisa), Alessandro Nivola (Peter Forente), Elyes Gabel (Julian),...

 

Le petit Résumé : Abel Morales a fait fortune dans le business de la vente de fioul de chauffage. Mais en cet hiver 1981, la criminalité est en hausse à New York et ses employés - ses chauffeurs livreurs surtout -  se font régulièrement agresser et voler leur précieux chargement. Abel veut rétablir l'ordre en respectant scrupuleusement la loi tandis que sa femme, Anna, préférerait combattre le mal par le mal...

 

Mon Humble Avis : La situation n'est pas simple quand on est le dernier film de l'année. Sortir le 31 décembre, c'est courir le risque de passer inaperçu, noyé entre le champagne et le foie gras. A most Violent Year est le troisième long métrage de JC Chandor, réalisateur salué dès son premier film, Margin Call et qui avait pris des risques avec le second , All is lost : un seul acteur (Robert Redford) et aucun dialogue.

Il signe là un film à l'ambiance vintage sur le monde cruel des affaires, l'injustice et la corruption. Le titre, finalement, ne renvoie qu'au contexte dans lequel se déroule l'histoire d'Abel Morales. La Musique d'Alex Ebert est sublime et les décors ultra soignés. La neige qui recouvre un New York industriel et inhospitalier est plutôt rare sur nos écrans. Le rêve américain en prend un sacré coup. Le glamour se résume au long trench blanc de Jessica Chastain - nommée d'ailleurs au Golden Globes pour sa performance - et à l'impeccable coiffure d'Oscar Isaac (que l'on verra beaucoup en 2015, notamment dans les prochains Star Wars et X-Men).

Le voir le jour même de sa sortie n'aurait pas fait changé mon top 10 d'un iota. Si le travail est soigné, le film est ennuyeux. Je ne trouve pas d'autre mot. Sur 1h50 que dure A Most Violent Year, mon intérêt n'a été capté qu'en de très rares occasions, notamment lors d'une course poursuite très réussie qui s'achève dans le métro de New York. Le reste n'était que lenteur et étirements inutiles.

 

En Bref : 9/20. Admirer le style 80' c'est bien 5 minutes. Si vous y allez, évitez la séance de 22h. Sinon, cette semaine, j'ai également vu The Riot Club, de Lone Scherfig.

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