Lucy - de Luc Besson - Août 2014

Le casting:  Scarlett Johansson (Lucy),  Morgan Freeman (Professeur Norman),   Choi Min-Sik (Wang),   Annaleigh Tipton (Caroline),   Amr Waked (Pierre Del Rio), Pilou Asbaek (Richard), Frédéric Chau (le steward)...

le Point Info pour briller en société : C'est Angelina Jolie qui devait au départ tenir le rôle de "Lucy"

Le tournage s'est déroulé entre Paris, Taipei et Etretat.

Pour la musque, c'est Eric Serra aux commandes (bien entendu!) mais aussi Damon Albarn qui compose le tire "Sister Rust".

L'histoire : Lucy, étudiante à HongKong, est contrainte de servir de mule à la mafia locale qui a mis au point une nouvelle drogue, le CPH4. Mais la substance se répand dans son corps et , dans un monde ou les êtres humains n'utilisent que 10 % de leurs capacités intellectuelles, elles voit les siennes se développer à l'infini...

Mon humble Avis : véritable carton au box-office, Lucy fait le buzz et déchaîne les passions : Chef d'oeuvre d'anticipation pour les uns, navets aux stupides fioritures pour les autres...

Avec son personnage féminin fort, Besson renoue avec un thème qui lui est cher : la jeune femme (ou fille) armée jusqu'au dents. de Subway à Jeanne D'Arc, c'était une image récurrente. Et Scarlett manie le couteau et le pistolet à la perfection. Une héroïne forte qui peut sauver le monde, c'est plutôt rare et ça ne se refuse pas. D'autant plus que le réalisateur n'en fait pas des tonnes et ne la fait pas tomber dans la vulgarité; elle passe d'ailleurs une bonne partie du film en jean,t-shirt et blouse d'hopital.

L'intrigue est captivante dès le début, le spectateur est dans l'attente permanente d'un nouvel effet sur le cerveau de la jeune femme. Images fortes et ultra-violence sont au rendez-vous : Luc Besson est égal à lui-même. On pense d'ailleurs à "Léon" lorsque Lucy arrive dans le long couloir de l'hôtel, armée jusqu'au dents. Mais Léon , c'est aussi Gary Oldman qui s'empiffre de poudre blanche. "Lucy" est trop propre. Les jolis effets spéciaux sont...jolis, les images chocs deviennent lisses. On s'embourbe dans une intrigue dont l'exagération n'est pas rattrapée par la densité ou la folie. 

Malgré une Scarlett au top niveau, et malgré la belle rencontre entre les deux Lucy, qui jouent à Adam et Dieu, Besson nous rend une copie très moyenne.

En Bref : Et dieu créa Scarlett. Il parait qu'il y avait un film aussi...

“Lucy” de Luc Besson : la dernière bande-annonce